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Le desastre des camps palestiniens au Liban

Published in “Arc en Ciel” (Magazine of the international NGO “Nouveaux droits de l’Homme”; Paris- France)

Loin de toute surenchère politique, NDH-Liban s’est engagée, en partenariat avec le Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire-Liban, à mettre en évidence la situation intolérable des réfugiés palestiniens au Liban.

Quelles que soient les orientations politiques de l’OLP ou celles de ses détracteurs, et bien que les séquelles du conflit libano-palestinien ne sont pas cicatrisées encore, une chose est ultime et sure: Il n’est pas permis que des êtres humains soient délaissés de la sorte. Et venir en aide aux réfugiés palestiniens ne doit en aucun cas être considéré comme une action d’aumône ou un acte de bienfaisance. C’est l’exercice complet de tous leurs droits inhérents à eux en tant qu’êtres humains et qui ne leur sont pas assurés que nous réclamons. Et leur situation actuelle est une violation grave des droits de l’homme.

Récemment, et à l’aube d’un règlement probable du conflit israélo-arabe, le dossier des réfugiés palestiniens est revenu à l’arène des débats. Au Liban, les autorités libanaises, leurs protecteurs régionaux, ainsi que plusieurs pôles politiques insinuent, de par leurs déclarations, à une politique de discrimination envers les réfugiés qui ne bénéficient même pas du strict minimum acceptable pour tout être humain : Et l’idiot argument avancé depuis 1948: Il ne faut pas qu’ils s’installent au Liban. Peut-on, même au nom du refus de l’implantation , détourner les droits les plus élémentaires de toute une communauté (360.000 selon l’UNRWA) ?

En attendant de voir l’issue terminale des fameux pourparlers de paix, la Convention des Nations Unies (1951) sur les réfugiés doit être appliquée aux palestiniens. Il n’est plus question de les laisser sévir en attendant la poignée de main Assad-Barak qui pourrait ne jamais avoir lieu.

Enfin, toute solution finale doit prendre en considération les critères suivants:
  1. Le droit inaliénable de leur retour en Palestine
  2. La capacité d’accueil des pays hôtes
  3. Les liens sociaux et culturels que quelques familles auraient pu tisser tout le long de leur séjour .

On ne saurait déporter ou déraciner en masse des êtres humains après 50 ans d’existence, sous le couvert du règlement du problème des palestiniens, qui eux, doivent prendre le taureau par les cornes et mobiliser les instances internationales au lieu de se tourner vers la mendicité. C’est de leurs droits acquis qu’on parle et non d’un cadeau qu’ils sont entrain de solliciter auprès des autres pays.

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